De l’histoire tragique de « Didon et Énée » et du chef- d’œuvre qu’elle a inspiré au compositeur Henry Purcell, Blanca Li tire une interprétation chorégraphique et plastique d’une fascinante beauté.

De l’histoire tragique de « Didon et Énée » et du chef- d’œuvre qu’elle a inspiré au compositeur Henry Purcell, Blanca Li tire une interprétation chorégraphique et plastique d’une fascinante beauté. Une fable à la fois intemporelle et contemporaine, portée par dix danseurs, où le clair-obscur renforce le climat de magie et d’intimité.
L’amour entre Didon, reine de Carthage, et Énée, futur fondateur de Rome, reste l’un des passages les plus émouvants de « L’Énéide » de Virgile. Sur la version enregistrée par Les Arts Florissants, Blanca Li livre de cet opéra l’une des plus hautes expressions du tragique de la passion amoureuse. L’interprétation en souligne la force intemporelle. De l’amour malheureux entre Didon et Énée, du suicide de Didon, alimenté par la renommée (la « fama »), qui communique immédiatement au peuple et aux dieux la nouvelle de leurs amours impossibles – comme aujourd’hui les réseaux sociaux propagent aveuglément la moindre rumeur –, Blanca Li crée une fable visuelle d’une palpitante fantaisie.